Pourquoi se spécialiser tôt dans un seul sport est une mauvaise idée
Si vous voulez que votre enfant devienne une super vedette de hockey, en patinage artistique ou tout autre athlète, quand devrait-il se spécialiser dans ledit sport?
C’est une question qui donne souvent lieu à de vives discussions entre les entraîneurs et les parents de sportifs. Trop souvent, dans la plupart des sports, les enfants sont poussés trop tôt à se spécialiser.
Trop d’entraîneurs et de parents les poussent à se concentrer sur un seul sport bien avant le secondaire pensant qu’ils vont manquer quelque chose s’ils ne le font pas. La mentalité est qu’ils doivent « avoir une longueur d’avance » en dédiant des heures supplémentaires et en restant loin des autres sports.
Pendant ce temps, les études invoquent que se spécialiser trop tôt empêche la plupart des enfants à atteindre leur plein potentiel dans ledit sport. Il se peut qu’ils gagnent les championnats régionaux de basketball en 8e ou en 10e année, mais ce sera l’apogée de leur accomplissement. Ils ne seront pas acceptés dans l’équipe nationale ni pour les Olympiques à 19 ans.
Cela semble paradoxal. Comment la spécialisation pourrait-elle freiner le succès?
C’est lié à la littératie physique et au besoin de développer une vaste gamme de compétences physiques, mentales et émotionnelles dans le sport. Lorsque les chercheurs observent des athlètes de haut niveau dans divers sports, la majorité d’entre eux se distinguent par de grandes aptitudes athlétiques pour avoir pratiqué une variété de sports lorsqu’ils étaient enfants. Ce déploiement d’athlétisme n’apparaît pas lorsque les enfants se spécialisent jeunes dans un sport.
(Veuillez noter : nous n’avons même pas mentionné le problème des blessures dues à la surutilisation des tendons, des ligaments et des os des plaques de croissance. Il y a eu assez d’études à ce sujet pour en faire un livre. Une spécialisation précoce est aussi liée au décrochage des enfants dans le sport.)
La spécialisation précoce est-elle néfaste pour tous les sports? Non. Mais les études démontrent qu’elle n’aide que dans très peu de sports.
Les sports et les activités comme la gymnastique, le patinage artistique, la natation et la danse nécessitent une spécialisation précoce. Pour atteindre les plus hauts niveaux de la compétition, votre enfant doit commencer tôt et passer le plus clair de son temps à pratiquer ce sport ou cette activité.
Toutefois, les sports tels que le hockey, le soccer, le basketball, le baseball et le tennis sont des sports à spécialisation tardive. Si vous voulez que votre enfant ait une chance de participer aux Olympiques ou à la coupe du monde dans ces sports, tout semble indiquer qu’il devrait aussi pratiquer d’autres sports jusqu’à l’âge de 14 ans. On appelle cela « l’échantillonnage » ou une « diversification précoce ».
Alors, quand votre enfant devrait-il se spécialiser dans un sport? Tout d’abord, vous devriez commencer par lui demander s’il veut se spécialiser. Peut-être n’est-ce pas le cas, et c’est correct. Tout le monde ne rêve pas d’aller aux Olympiques ou de jouer dans la LNH.
Toutefois, si nous partons du principe que votre enfant partage votre enthousiasme dans une spécialisation tardive comme le hockey, le soccer, le squash, le volleyball, le baseball, le tennis, ou le basketball, il semble y avoir une tranche d’âge générale pour laquelle la spécialisation devient importante. Cela dépend du sport, du degré de maturité de votre enfant, et—si nous parlons d’un sport en équipe—de sa position de jeu. La règle générale se situe aux alentours de la moitié du secondaire ou vers 14-16 ans.
Lorsque vous ressentez le besoin de spécialiser précocement votre enfant, rappelez-vous que Steve Nash n’a commencé à jouer au basketball qu’à l’âge de 13 ans. Wayne Gretzky a commencé le hockey jeune, mais a aussi pratiqué la crosse et le tennis pendant son adolescence.
Les athlètes pros et leurs sports d’enfance
Wayne Gretzky (hockey) : du baseball, de la crosse, du tennis
Christine Sinclair (soccer) : du basketball, du baseball
Steve Nash (basketball) : du hockey, du soccer, de la crosse, du baseball
Roger Federer (tennis): du soccer
Michael Phelps (natation) : du baseball, du soccer, de la crosse, du golf<
Je suis entièrement d’accord que la spécialisation sportive n’a pas sa place à très jeune âge.
Je suis un ex éducateur physique et un fervent pratiquant sportif. Durant ma vie, j’ai pratiqué tous les sports: le hockey (au poste d’avant, de défenseur, de gardien de buts),le soccer, football,, baseball, handball, basketball, la natation, le patinage artistique et longues lames, les sports de raquette (squash, racquetball, badminton, tennis, paddle ball) la balle au mur, la gymnastique, toutes les disciplines de l’athlétisme, le ski de fond, le ski alpin, le télémark, la raquette à neige, le golf, le vélo de route, le vélo de montagne, le patin à roues alignées, le kayak, l’aviron de rivière, l’aviron de mer, la voile et encore.
Sans oublier le YOYO !!!
Tout ceci pour vous dire que j’ai développé par ces activités diversifiées des habiletés et une condition physique qui me permettent encore à l’âge de 72 ans de pratiquer une multitude de ces activités à des niveaux souvent supérieurs à ceux atteint par des jeunes qui ont la moitié de mon âge.
Le développement de la littératie physique, la psychomotricité selon ma définition est indispensable pour la pratique de tous les sports. J’ai sept petits enfants et nous profitons de toutes les occasions pour leur faire découvrir et pratiquer la plus grande diversité d’activités physiques et sportives en priorité au bénéfice de leur santé.
En bref, je retire encore énormément de satisfaction à varier les sports que je pratiquent au cours des différentes saisons. Cependant dans certaine circonstance, je suis un peu hésitant devant les choix à faire.
Finalement, je pratique également quelques fois fois par semaine des séances de conditionnement physique dans un endroit spécialisé (Énergie Cardio)
Une Joyeuse période des fêtes à tous
Jacques-Alexandre