Nouvelle saison de hockey : parents, êtes-vous prêts?
Cet article est extrait du numéro de septembre 2015 du magazine Hometown Hockey, publié par l’Association de hockey mineur de l’Ontario.
Si, comme le mien, votre enfant joue au hockey, il se prépare certainement à participer à un « camp de préparation physique », un programme lui permettant de revoir les fondamentaux de ce sport pour commencer la saison du bon pied. Et si nous, parents, faisions de même? Voici trois règles d’or qui m’aident à encourager et soutenir mon joueur, tant à l’aréna qu’à la maison.
Règle d’or n°1 : Le plus important, c’est l’enfant.
C’est probablement la phrase la plus entendue (et la plus mal comprise) dans le monde du hockey mineur. Son véritable sens? Notre attention, en tant que parents, doit uniquement se porter sur les envies et les attentes de notre petit hockeyeur.
Chaque fois que des chercheurs interrogent des enfants sur les raisons pour lesquelles ils pratiquent un sport, deux réponses sortent du lot : s’amuser et progresser. Incroyable mais vrai : gagner ne fait jamais partie de leur top 10. Deux raisons que tout parent devrait avoir en tête quand il regarde sa progéniture disputer un match. Si son équipe perd ou n’est pas qualifiée pour les éliminatoires, ravalez votre fierté et maîtrisez vos émotions afin de ne pas montrer votre déception. Si votre fils ou votre fille ne prend plus plaisir à jouer ou ne progresse pas, confiez calmement vos inquiétudes à son entraîneur, en vous assurant de suivre la procédure de votre association sportive. Si l’encadrement et le programme sont solides, cessez de vous tracasser. Votre enfant, lui, ne s’en fait pas.
Règle d’or n°2 : Trouver les mots justes.
70 % des jeunes américains abandonnent le sport dès l’âge de 13 ans, et ce pourcentage est sensiblement le même au Canada. On ne s’étonnera pas des deux causes principales de ce décrochage : le manque d’amusement et le sentiment de ne pas avoir les habiletés nécessaires pour réussir.
Une autre raison concerne les parents : malgré leurs bonnes intentions, ceux-ci vont souvent trop loin lorsqu’ils commentent les performances sportives de leur enfant. Entendre, dans l’auto qui les ramène à la maison, tout ce qu’ils ont raté pendant un match est un des moments les plus redoutés par de nombreux joueurs.
Laissez cette tâche à l’entraîneur, et concentrez plutôt vos propos sur l’amour et le soutien inconditionnels que vous portez à votre enfant. « J’aime te voir jouer au hockey » sont les six mots les plus importants à dire. Retenez-les.
Règle d’or n°3 : S’informer sur la nouvelle norme.
Notre sport national adopte une « nouvelle norme », qui s’inscrit dans le développement à long terme de l’athlète (DLTA) appliqué par Hockey Canada.
Que les traditionalistes se rassurent, les fondements du hockey, à savoir la technique, la vitesse et l’esprit de compétition, demeurent. Seul leur enseignement varie quelque peu.
Le DLTA n’a qu’un but, celui de développer les bonnes pratiques sportives selon l’âge, de façon à ce que nos enfants s’amusent, prennent plaisir, aiment le hockey et deviennent des joueurs complets. La première étape de cette éducation physique est d’apprendre les habiletés de base, communes à tout sport, comme courir, lancer, attraper ou sauter. Pour ce faire, les enfants doivent pratiquer plusieurs activités physiques, et pas uniquement le hockey, dès leur plus jeune âge.
Parents, une longue saison nous attend! À vous maintenant de vous entraîner, si ce n’est déjà fait, à appliquer ces trois règles d’or.