Nous devrions tous être fiers de jouer comme une fille
Que signifie pour vous l’expression « comme une fille »?
Comme dans : « Wow, tu coures comme une fille. »
Ou bien : « Ha! on dirait une fille qui se bat. »
Ou encore : « Mec, on dirait une fille qui lance. »
Que ça vous plaise ou non, c’est une expression qui véhicule une mauvaise image.
Nous n’avons pas à admettre que « comme une fille » équivaut à physiquement incompétente. Et avec la campagne Always #likeagirl (comme une fille) qui progresse, il est clair que les gens veulent se débarrasser de la négativité associée à cette phrase et transformer « comme une fille » en un cri de responsabilisation.
Il y a grandement matière à réflexion. Les filles de moins de 12 ans ne propagent pas cette connotation négative « comme une fille ». Visionnez cette « expérience sociale » et vous comprendrez exactement ce que j’entends par cela.
Observez cette fillette de 10 ans Samantha « Sam » Gordon qui s’approprie le terrain de football dans la ligue des garçons dans laquelle elle joue ou qui tourne autour d’eux au camp de jour. Et il ne s’agit pas d’une fille qui bat les gars. Il s’agit d’une fille qui bouge en confiance sans être retenue par un stéréotype désuet.
La confiance qui provient du fait de savoir bien bouger — d’être doté de la littératie physique — bénéficie à tous les enfants, filles et garçons.
Et c’est quelque chose qu’ils peuvent développer en pratiquant toutes sortes de sports, même s’ils trouvent le sport difficile.
C’est une confiance que l’on acquiert, selon la thérapeute familiale Donna Wicks, par « … l’entrainement, les erreurs, les revers, la récupération, et finalement la maîtrise. »
Et que vos enfants continuent ou non pour devenir des athlètes professionnels, la confiance acquise en bougeant bien leur sera fort utile au moment de leur crise d’identité à l’adolescence — lorsque de nombreux d’enfants abandonnent le sport parce qu’ils sont gênés — et qu’ils deviennent des adultes.
Ces jeunes filles qui n’ont aucune idée du drame qui se déroule autour de la polémique « comme une fille » m’encouragent!. Si nous continuons à les encourager — ainsi que leurs frères — à bouger et que nous les aidons à développer leur littératie physique, alors espérons-le (certainement) ces jeunes femmes confiantes et ces jeunes hommes passeront outre ces concepts démodés « comme une fille », « comme un garçon » et les rejetteront.