Max Domi fait davantage que succéder à son illustre père sur la glace
Lorsque l’on entend parler de l’enfant d’une célébrité dans les médias, ce n’est en général pas bon signe — et lorsque cet enfant est le fils d’une personnalité plus grande que nature comme la vedette de hockey Tie Domi, vous vous attendez à un article sur fond de scandale ou tout au moins quelque peu tordu.
Cela change donc d’exprimer notre admiration pour Max Domi, pas seulement parce qu’il semble suivre la voie de son père, mais plus important encore, en tant que modèle, car il démontre que ce n’est pas parce que vous avez une maladie — du diabète de type 1 — qu’elle doit se mettre en travers de vos rêves.
Diagnostiqué à l’âge de 12 ans, sa seule préoccupation était de savoir s’il pourrait continuer à patiner, et lorsqu’il a entendu parler de la vedette Bobby Clarke qui était également diabétique, Domi a changé le numéro de son maillot pour celui de Clark, le plus apte à l’inspirer et lui rappeler qu’il n’y a aucune limite.
À présent, Domi s’implique, en permettant à de jeunes joueurs atteints de cette même maladie de savoir que si lui peut le faire, ils le peuvent aussi et de déclarer que « l’un des bons côtés à être un joueur de hockey est d’avoir de jeunes enfants qui vous admirent, d’autant plus que je peux m’identifier à eux… Je veux simplement les inspirer et leur faire comprendre que ça ne doit pas les empêcher de faire quoi que ce soit, et j’essaye d’en être la preuve sur la glace. »
Voir c’est croire, et quiconque a observé les compétences magistrales de Domi dans le récent championnat junior contre la Russie, lors duquel il a aidé le Canada à remporter l’or avec un but et deux passes (pour une victoire de 5-4) sait que Domi a ce qu’il faut.
Être un athlète étoile et un modèle inspirant ne fait peut-être pas vendre autant de journaux, mais que vos enfants aient quelqu’un à admirer, que ce soit un joueur de hockey ou quelqu’un d’autre, cela mérite qu’on en parle.
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