Le jeu risqué gagne partout en popularité
Un peu partout dans le monde, on sent que le vent tourne : la mode était à la surprotection des enfants, mais de plus en plus de pratiques et de politiques favorisant le jeu risqué voient le jour.
Un excellent article du New York Times (version anglaise) présente les avantages des nouvelles approches préconisées en Grande-Bretagne, où on intègre le risque aux environnements de jeu. Il illustre également en quoi le Canada, la Suède et l’Australie ont choisi d’emboîter le pas.
On y cite également les conclusions d’une étude comparative des parcs britanniques et américains, qui démontre que les enfants et les adolescents de Grande-Bretagne sont « de 16 à 18 % plus actifs » au terrain de jeux. Aux États‑Unis, on continue de rendre les parcs aussi sécuritaires que possible – l’idée du jeu risqué peine toujours à s’imposer.
Mais si ce pays semble accuser un retard en matière d’intégration du risque, des nouvelles récentes en provenance de l’Utah donnent à penser qu’un changement de cap se prépare là aussi. En effet, une loi y a été promulguée (version anglaise) grâce à laquelle il est possible de permettre aux enfants suffisamment matures pour gérer une liberté accrue de jouer ou de se promener sans surveillance; cette initiative favorise une approche parentale moins restrictive. Il s’agit de la première loi du genre aux États-Unis. Souhaitons que d’autres suivent.
Tout ça est de bon augure pour ceux qui veulent qu’on donne aux enfants toutes les chances de bouger et de développer leurs habiletés. Cela dit, les parents ont tout de même le devoir d’apprendre à leurs enfants comment reconnaître et évaluer les risques. Lisez (version anglaise) cette entrevue avec l’aventurier Will Gadd pour savoir de quelle manière vous y prendre.