Le hockey canadien progresse-t-il pour le meilleur… ou le pire?

Le hockey canadien progresse-t-il pour le meilleur… ou le pire?

Le hockey canadien progresse-t-il pour le meilleur… ou le pire?

Si vous êtes un fan de hockey comme moi, vous ne pouvez pas attendre le lendemain de Noël pour écouter le début des Championnats du monde des moins de 20 ans de la Fédération de hockey sur glace (IIHF). Connu sous le nom de « Mondiaux Juniors » au Canada, ce tournoi est l’un des plus amusants et impressionnants de l’excellence de la maîtrise du hockey.

En 2014, nous avions publié un article dans lequel Brent Sutter, l’entraîneur de l’équipe canadienne cette année-là, avait plaidé en faveur d’une « nouvelle norme » dans le hockey canadien. Sutter a suggéré que le Canada devait repenser à son sport national, en mettant l’accent sur les habiletés, la vitesse et le plaisir. Cette déclaration a profondément touché de nombreux parents et entraîneurs de hockey.

Depuis ce jour, les Championnats mondiaux juniors sont devenus l’occasion pour Actif pour la vie, de réfléchir sur la situation du hockey au Canada. Voici donc quelques exemples d’améliorations apportées au jeu et, en plus, notre liste de souhaits concernant certaines composantes du hockey pouvant être améliorées pour le rendre encore meilleur.

La vitesse, les compétences et le plaisir sont maintenant la nouvelle norme

Regardez tout panel d’analystes pendant une partie de hockey ou l’une des nombreuses émissions sportives à la télévision et vous entendrez toujours le même refrain de spécialistes : le hockey professionnel d’aujourd’hui se joue à une vitesse supérieure et avec plus de talent. De plus, les données montrent que le nombre de combats est en baisse dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Ces avancées au niveau professionnel sont une bénédiction pour le hockey de base puisque les jeunes joueurs ainsi que les entraîneurs et les parents imitent souvent les pros. À mesure que la culture du jeu professionnel cessera de faire de la violence une arme stratégique et la remplacera par de la vitesse et des habiletés, la culture du hockey mineur suivra.

Le changement important, qui met l’accent sur la vitesse et les habiletés, se manifeste alors que le hockey canadien rattrape le retard sur d’autres sports et impose désormais des aires de jeu plus petites aux jeunes joueurs.

Au Canada, les joueurs de niveau « Initiation » (âgés de 5 à 6 ans) jouent maintenant dans des matchs croisés, sans gardien, en utilisant de petits filets et une rondelle plus légère. Lorsque les joueurs atteignent le niveau « novice » (7 à 8 ans), le jeu se déroule sur une demi-glace, qui est une surface un peu plus grande, et inclut les gardiens et les mêmes rondelles que les adultes.

La réduction de la surface de jeu pour les jeunes joueurs a été controversée, mais les faits sont indéniables : les enfants qui jouent sur une surface de glace adaptée à leur taille et à leur âge acquièrent de nouvelles compétences plus rapidement, et plus important encore, ils s’amusent davantage.

Sutter a suggéré que le Canada devait repenser son sport national, en mettant l’accent sur les habiletés, la vitesse et le plaisir. Cette déclaration a profondément touché de nombreux parents et entraîneurs de hockey.

Deux façons d’améliorer le hockey

Pour que le jeu continue de progresser, deux éléments doivent être traités le plus rapidement possible.

Promouvoir une approche multisports

Il est important de s’assurer que les enfants ne se spécialisent pas trop tôt dans le hockey. Malheureusement, il y a encore trop d’enfants qui jouent au hockey 10 à 12 mois par an, et ce, trop tôt dans leur développement. Par trop tôt, nous parlons d’enfants pré-adolescents. Pour citer une campagne menée par Hockey Canada, Basketball Canada, Soccer Canada et Baseball Canada, « Lorsque les enfants se spécialisent tôt dans un sport, ils perdent d’importantes habiletés et beaucoup se blessent, s’épuisent ou abandonnent ».

Garder le hockey abordable

Le coût croissant du hockey constitue le deuxième sujet de préoccupation. Quelqu’un m’a dit un jour « il ne pourrait jamais y avoir un autre Gordie Howe… ». La déclaration ne m’a pas surpris. Aussi appelé « M. Hockey », le talent et les réalisations de Howe sont légendaires. Mais la déclaration ne portait pas sur les compétences extraordinaires de Howe, mais sur le fait qu’il venait d’une famille de la classe ouvrière. Au fil des ans, le coût du hockey a tellement augmenté que certains disent qu’il est en train de devenir un sport réservé aux plus nantis (version anglaise).Si les coûts continuent d’augmenter, le nombre d’inscriptions pourrait diminuer.

Heureusement, le hockey a évolué de manière positive au cours des dernières années. Le jeu d’aujourd’hui concerne plus que jamais les habiletés, la vitesse et le plaisir. Si le monde du hockey peut trouver des moyens de maintenir le hockey à un prix abordable et de promouvoir une participation adaptée à l’âge, cette évolution positive pourrait se poursuivre pendant de nombreuses années!

Allez Canada!

1 responses to “Le hockey canadien progresse-t-il pour le meilleur… ou le pire?

  1. Je suis absolument d’accord avec le commentaire du dernier paragraphe qui mentionne de maintenir le hockey à un prix abordable. Ça coûte beaucoup trop cher pour jouer au hockey. Nous perdrons beaucoup de joueurs si ça continuent à augmenter les inscriptions.

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