La musique ou le sport? Ce que vous devez savoir avant d’inscrire vos enfants
Adam Levine est mondialement réputé pour sa carrière musicale, mais il est également passionné de yoga. Le gardien de but des Rangers de New York, Henrik Lundquist, peut bloquer comme un champion, mais c’est aussi un formidable guitariste. À l’école secondaire, tout ce que Sheryl Crow voulait faire, c’était courir sur une piste. Ce ne sont pas seulement des rumeurs qui vous serviront la prochaine fois que vous regarderez Jeopardy; il s’avère qu’une vie sportive et une formation musicale vont souvent de pair.
C’est vrai. En fait, un article paru dans le Toronto Star a souligné que sur les 227 athlètes canadiens qui sont allés à Londres pour les Jeux olympiques de 2012, 19 d’entre eux ont étudié au Conservatoire royal de musique, que le champion d’aviron Silken Laumann a aussi fréquenté. James Anagnoson, doyen de la célèbre école Glenn Gould au conservatoire, déclare « il est vraiment fascinant de voir comment les athlètes et les musiciens jouent. L’habileté physique et l’endurance nécessaire, les heures d’entraînement, la dextérité et le niveau technique requis pour jouer à un haut niveau sont tous des éléments-clés. »
Nous savons tous qu’il faut une grande discipline pour réussir, et qu’être un sportif ou un artiste de haut niveau, requiert une volonté similaire, mais l’un des meilleurs impacts reste le surnom que l’on donne aux musiciens à titre d’« athlète élite des petits muscles. »
Jesse Cooney, gymnaste et membre de l’équipe du monde mixte championne, de l’équipe de cheerleading du Canada en 2010, est totalement d’accord. « Les habiletés sont transférables. L’esprit véhiculé par la compétition musicale ne devrait pas tendre vers autre chose que donner le meilleur de soi-même… Et en musique, il y a une préparation continue, tout comme dans le sport. Vous vous efforcez de vous assurer qu’il n’y a pas place à l’erreur. »
Un autre article sur NPR music fait la chronique sur la façon dont certains de ces concurrents olympiques ont trouvé leur place dans le sport après avoir démontré des aptitudes dans le monde musical. Celle qui a particulièrement retenu notre attention était l’espoir olympique Heather Steacy. Elle n’était pas très impliquée dans le sport, préférant jouer de la clarinette. C’est plus tard qu’elle a exploré la natation et le patinage artistique et qu’elle a finalement trouvé sa voie au lancer du marteau, dans lequel, étonnamment, son frère est aussi un concurrent.
Que pouvons-nous déduire de cela, mis à part des statistiques impressionnantes de Cliff Clavin à ressortir dans des soirées? Manifestement, les enfants ont besoin d’occasions de faire preuve de détermination, que ce soit dans le sport ou en musique. Développer la littératie physique dès le plus jeune âge peut les aider à réussir dans n’importe quel domaine qu’ils choisiront. Mais être trop axé seulement sur une chose peut exclure l’occasion de découvrir une force dans un autre domaine, et il y aura presque toujours encore du temps pour se spécialiser plus tard si on veut.
Votre enfant ne se rendra peut-être pas aux Olympiques, pas plus qu’il ne remplira des salles de concert, mais lui permettre d’explorer de nombreuses possibilités et l’inciter à poursuivre ses rêves, relève de l’éducation.