Donnez à vos enfants « de l’espace vital » grâce au plaisir de l’aventure
Si on m’avait donné une pièce de cinq sous, chaque fois que ma fille a dit, « je m’ennuie », je serais en mesure d’acheter une pièce remplie de jouets qui la garderait occupée une bonne heure ou peut-être deux, si je suis chanceuse. Je ne peux pas lui en vouloir parce que ce n’est pas sa faute. J’ai été affectueuse, enjouée et active, mais je crois avoir échoué sur un point — je ne lui ai pas montré comment s’occuper toute seule.
C’est peut-être un vœu pieux, mais je gage que je ne suis pas le seul parent à avoir commis cette erreur. Et je ne suis certainement pas la seule à avoir acheté à son enfant un jouet qu’il a réclamé et qu’il a ensuite laissé de côté à prendre la poussière. Les enfants sont tellement habitués à être divertis, que ce soit devant un écran, par un programme ou parce que nous les parents jouons avec eux, qu’ils grandissent vite désintéressés, leur imagination en souffre et ils passent à côté des joies simples d’une activité de base.
Récemment, l’association canadienne RV a réalisé une campagne publicitaire (version anglaise) qui vient vous chercher — même si votre conception d’élever les enfants à la dure est d’acheter du papier de toilette une seule épaisseur. Inutile de changer votre vie et d’emménager dans une roulotte pour comprendre leur message. Nous le reproduisons ici :
Les enfants veulent récupérer leur espace vital.
Ils veulent jouer, pas avoir des invitations à jouer.
Se salir, et non être désinfectés.
Ils veulent échanger vos manuels d’instruction parentaux contre une canne à pêche.
Ils veulent vagabonder.
Être laissés seuls plus de cinq minutes.
Ils veulent dormir dans un lit de camp.
Observer les étoiles, passé l’heure du coucher.
Ils veulent manger avec leurs mains.
Manger avec un bâton.
Rendre visite à leur voisin sans chaperon.
Ils veulent courir, sauter et aller librement.
Donnons-leur ce qui leur manque vraiment.
Rendons-leur leur espace vital.
Au risque de tous devenir le grand papa Simpson ou trop nostalgiques, vous rappelez-vous le temps où vous pouviez aller au parc avec votre frère ou votre sœur sans courir le risque que votre mère se fasse arrêter? Vous souvenez-vous le temps où nous n’avions pas à craindre qu’ils nous empêchent de faire de la luge? Vous rappelez-vous le temps où jouer dans un banc de neige était le meilleur moment qui soit?
Non, je ne vends pas la maison et je n’emménage pas dans une roulotte, mais il y a beaucoup de façons de feindre d’explorer la mentalité du monde. On pourrait commencer par aller camper en famille. La première aventure : tenter de trouver le sac de couchage dans le fouillis du débarras.
Comment préservez-vous le goût de l’aventure et du jeu actif dans votre famille? Envoyez-nous un courriel, un tweet ou partagez vos idées sur Facebook.