Découvrir les sports d’hiver est une affaire de famille
L’autre jour, je me remémorais le collège. Je me souviens me promenant dans la rue avec un groupe d’amis, portant des bottes à la mode de l’époque, mais totalement ridicules pour la saison. Elles n’étaient ni antidérapantes ni chaudes.
Non, ce n’était pas le premier hiver que je passais au Canada, c’est juste que je me trouvais trop cool pour porter des bottes d’hiver.
Alors que nous marchions à la rencontre d’un autre groupe de jeunes, j’ai glissé sur une plaque de verglas et pris la débarque la plus embarrassante de toute ma vie!. Selon toute probabilité, mon derrière n’était protégé que par mes jeans qui avaient un certain nombre de trous puisque cela s’est passé dans les années 1980 et qu’à l’époque j’étais complètement idiote.
Je ne portais certainement ni gants ni tuque, toujours pour la même raison : parce que j’étais top cool. Trop cool pour m’habiller chaudement, trop cool pour skier, trop cool pour patiner, bref, trop cool pour faire quoi que ce soit qui rend l’hiver un tant soit peu supportable.
Bien entendu, rien n’est moins cool que de se casser la figure sur le trottoir devant les autres. L’ironie de la chose s’est égarée en mon âme d’adolescent.
De nos jours, je m’habille définitivement de manière appropriée selon le temps, mais je n’ai toujours pas embrassé l’hiver comme beaucoup de mes copains canadiens semblent le faire. Comme je l’ai toujours dit, je ne pratique aucun sport d’hiver, je ne trouve donc pas d’intérêt à cette saison.
Et bien, il ne m’était jamais venu à l’esprit que c’était là un choix que je pouvais changer, jusqu’à mes toutes récentes expériences d’essayer de nouveaux sports.
Ne vous méprenez pas, j’adore les belles journées d’hiver, lorsque la neige vient de tomber et que les branches ploient sous le poids de la neige fraîche. Ces jours-là, il m’arrive de me préparer et de faire une promenade ou bien je prends la luge des enfants. Je ne suis pas totalement scrooge quand vient le temps de l’hiver. Je ne suis juste pas aussi activiste que je le devrais quand il fait froid dehors, et lorsque le printemps arrive, je me sens toujours mieux de pouvoir sortir pour me promener.
Mais cette année est différente. Pour la première fois, l’hiver m’enthousiasme réellement !
(Si vous me relisez mes propos en février, il se peut que je nie avoir dit cela, mais à l’heure qu’il est je suis mentalement prêt)
Quelle est la différence? Je m’engage à essayer différents sports d’hiver tels que le patinage, le ski, le ski de fond et même la planche à neige au moins une fois.
Mais je ne serai pas seul. C’est une affaire de famille.
Peut-être trouverons-nous un sport que nous serons heureux de pratiquer ensemble et qui nous fera nous languir de l’hiver. Peut-être mes enfants trouveront-ils une activité où ils excelleront. Ou peut-être créerons-nous de merveilleux souvenirs ensemble. Le seul inconvénient possible est le fait que je n’aurai pas l’air cool en apprenant de nouvelles habiletés.
Heureusement que je me suis débarrassé de ces préoccupations-là en 1986, en même temps que les bottes dangereuses et peu pratiques ainsi que du jean troué.