Les 5 choses que je fais autrement avec mon troisième bébé
Ma famille mène une vie active, j’en suis fière en tant que parent. Mon mari et moi aimons bouger et on encourage nos trois fils à en faire autant. On adore la course à pied : j’ai sept demi-marathons en poche et mon mari en a couru plusieurs, ainsi que des marathons. On consacre aussi beaucoup de temps à d’autres sports, d’intérieur et de plein air. L’été, on profite du chalet et du parc de notre quartier; l’hiver, on joue au hockey et on patine. Quand le temps refuse de coopérer, on s’installe au sous-sol; comme il n’est pas terminé, on ne craint pas les dégâts.
Quand on n’avait que Kyle, notre premier enfant, lui accorder du temps et toute notre attention était facile. On a beaucoup joué avec lui et passé de très bons moments en lui montrant comment taper dans un ballon, tenir un bâton de hockey, frapper une balle de baseball. Aujourd’hui, avec du recul, je me dis que j’aurais changé certaines choses : on épiait ses moindres faits et gestes, on le surprotégeait, et on a abusé de la poussette!
À chaque jour sa découverte, dit-on. C’est la devise qu’on a décidé d’appliquer avec notre troisième fils dans notre recherche d’un mode de vie familial actif et en santé. Les bases de l’éducation physique s’apprennent dès le plus jeune âge, dans la première année de vie de l’enfant. S’assurer de son bon développement moteur, lui montrer l’exemple, l’amener dans nos sorties sportives et l’éveiller à la nature en font notamment partie.
Nate, notre petit dernier, a maintenant 14 mois (c’est lui, en haut, en photo !). Voici 5 choses que nous faisons autrement avec lui, pour l’aider à acquérir aujourd’hui les bases de son éducation physique de demain :
- On dit non à la surprotection. On l’a sorti de la balancelle, du siège auto, de la poussette le plus souvent possible pour le poser à terre. Là, libre de ses mouvements, il pouvait bouger, rouler, s’asseoir, ramper… bref, explorer ses capacités physiques.
- On lui permet de se salir. Être actif pour un bébé signifie se traîner par terre, agripper un tas de trucs, et se salir quand la situation l’exige. Si le bac à sable du parc était mouillé, et que Nate voulait s’y amuser, je le mettais en couche tout simplement. Il a bien dû en avaler quelques grains, mais ce n’était pas dangereux et c’est une façon naturelle pour un bébé de découvrir son environnement.
- On le laisse « prendre des risques ». Nate a commencé très tôt à vouloir grimper les escaliers. Au lieu de l’en empêcher, je l’ai surveillé tout en observant de quoi il était capable. Ensemble, on a découvert ses limites et ses progrès.
- Il prend part à toutes les activités familiales. Hockey ou baseball, peu importe, Nate est présent. Ces dernières semaines, je l’ai amené sur le terrain de baseball où mes deux autres fils jouent après l’école. Au sol, dans l’avant-champ, il tient un bat, une balle, s’assoie, regarde, puis très vite file à quatre pattes explorer les cailloux. De retour à la maison, il tient fièrement son bâton et dit « balle ». Il veut qu’on lui en lance une et jouer comme ses grands frères. En fait, sur le terrain, il les observe pour pouvoir les imiter. Ils lui servent de modèles.
- On ne s’empêche pas de voyager. Certes, les vacances sont différentes une fois qu’on a des enfants mais ce n’est pas pour ça qu’on arrête d’en prendre. Qui ne se souvient pas de ses vacances en famille? C’est souvent un moment propice à la découverte, à l’éveil des sens pour tout le monde, bébé compris. C’est également l’occasion d’apprendre à aimer la nature et la vie au grand air. À deux mois, Nate se promenait déjà au Mexique avec nous, à 8 mois, il était à Hawaï. C’était bien, même si ce n’était pas toujours facile. On se remémore souvent ces deux voyages avec beaucoup de tendresse.
Même si l’arrivée d’un enfant change une vie, les activités physiques de la famille ne doivent pas s’interrompre pour autant. Au contraire, vous êtes dorénavant l’exemple à suivre. L’éducation physique commence dès la naissance et prépare le terrain à une vie active et en santé.